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Tigresse Lily de Bangkok se retrouve à Londres: Tiger Lily, #2
Tigresse Lily de Bangkok se retrouve à Londres: Tiger Lily, #2
Tigresse Lily de Bangkok se retrouve à Londres: Tiger Lily, #2
Ebook240 pages3 hours

Tigresse Lily de Bangkok se retrouve à Londres: Tiger Lily, #2

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Tigresse Lily de Bangkok se retrouve à Londres

La tigresse refait surface à nouveau

Après l’effet dévastateur que la fureur qu’elle a déchaînée et a eu sur sa propre vie et les citoyens de Bangkok dans ses premiers jours en tant qu’étudiante en médecine, la vie de Lily s’apaise quelque peu et elle se met consciencieusement aux études. Deux ans plus tard, elle gagne une bourse pour travailler à l’hôpital pour enfants de la grande rue Ormond à Londres. Elle s’y rend donc sans Ron qui continue ses études à Bangkok. Le livre « Tigresse Lily de Bangkok se retrouve à Londres » reprend l’histoire de Lily durant la deuxième de ses deux années d’étude en tant qu’étudiante en médecine à l’hôpital. Elle aime beaucoup son travail et s’entends bien avec le personnel médical et infirmier ainsi que les jeunes patients. Toutefois, Lily n’a pas d’amis en dehors de son travail.

Lors d’un de ses jours de congé, elle lit un article dans le « Sunday Times » sur les réseaux organisés de pédophiles à Londres qui impliquent le gouvernement du pays lui-même. Cette situation rend Lily absolument furieuse. Elle peut soit l’ignorer ou soit s’impliquer. Sa première réaction est d’éviter le démon qui l’avait possédée à Bangkok seulement quelques années plus tôt. Toutefois, lorsqu’elle rencontre d’autres jeunes victimes d’abus sexuels, le dé semble jeté.

Cette histoire n’est pas pour les personnes sensibles et elle ne raconte pas les actes d’abus sexuels posés sur les jeunes. Le livre, cependant, fait souvent référence à des endroits notoires d’abus, notamment le « Meat Rack » (étalage de viande ou de jeunes à louer) sur le « Piccadilly Circus » au centre de Londres. Beaucoup de questions sont soulevées et sont toujours sous enquête par la police au moment de la rédaction de ce livre. Mais peu de personnes s’attendent à voir de résultats de ces enquêtes. Nos soi-disant dirigeants nous font honte parce qu’ils préfèrent protéger les puissants agresseurs plutôt que les jeunes abusés impuissants devant eux.

LanguageFrançais
Release dateFeb 25, 2023
ISBN9781547598564
Tigresse Lily de Bangkok se retrouve à Londres: Tiger Lily, #2

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    Tigresse Lily de Bangkok se retrouve à Londres - Owen Jones

    Tigresse Lily

    de

    Bangkok

    se retrouve à

    Londres

    La tigresse refait surface à nouveau

    par

    OWEN JONES

    AVIS DE DROITS D’AUTEUR

    Droits d’auteur © Juin 2019 auteur Owen Jones

    Tous droits réservés

    Cet ebook est autorisé pour votre plaisir personnel seulement. Cet ebook ne peut pas être revendu ou donné à d’autres individus. Si vous souhaitez partager ce livre avec une autre personne, veuillez acheter une copie supplémentaire pour chaque destinataire. Si vous lisez ce livre et ne l’avez pas acheté vous-même, alors s’il vous plaît acheter votre propre livre. Merci de respecter le travail acharné de cet auteur.

    Écrit pendant le « mois national de prévention de l’abus envers les enfants » - avril 2015

    COORDONNÉES

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    owen@tigerlilyofbangkok.com

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    http://meganthemisconception.com

    Contenu

    1  Le « Sunday Times »

    2  La grande rue Ormond

    3  « Dolphin Square »

    4  La ligue

    5  Lily cherche de l’aide

    6  « Piccadilly Circus «

    7  Lily poursuit une théorie

    8  Lily s’organise

    9  Le travail autonome

    10 L’accueil

    11 Greg

    12 Alice

    13 Aveu

    14 Bien chez soi

    15 Tout continue comme avant

    16 À propos de l’auteur

    1

    Le « Sunday Times »

    Lily possédait une précision de tir remarquable. Elle était une de ces personnes qui n’avait pas besoin de viser comme la majorité des tireurs d’élite. Ces yeux étaient en eux-mêmes des appareils laser pour cibler et tout ce qu’elle regardait avec ses yeux pouvait fort bien se retrouver en difficulté si elle le désirait. Lily lance son couperet à viande et frappe David Cameron juste entre les deux yeux. Elle avait directement pensé lancer sa lame à cet endroit précis mais, toutefois, elle savait bien qu’elle avait frappé sa cible aussi bien par chance que par bon jugement de distance et de portée.

    Lily était encore folle de rage, alors elle saute pour récupérer les six couteaux de cuisine assortis sur les deux blocs de hachage auquel elle avait joint six photos de politiciens célèbres et de personnalités qu’elle avait découpé dans le supplément du « Sunday Times. » Les blocs de hachage pendaient de cordes tout comme un tableau de tir de fléchettes sur le mur de sa cuisinette.

    « Comment osent-ils permettre l’abus des enfants à continuer sous leurs nez et ne rien faire à ce sujet! » se dit Lily en regardant les photos.

    Leon Brittan arborait un couteau à viande dans l’œil droit... Ted Heath et Jimmy Savile avaient également subi des blessures mortelles, mais Lily était encore plus fière de son tir vers Cameron, bien que frapper n’importe quelle partie d’une photo de 7.62 par 10.16 cm d’une distance de 3.048 mètres avec de la coutellerie ménagère ordinaire était tout à fait un exploit en soi, d’autant plus qu’elle n’avait pas pratiquée depuis qu’elle avait quitté Bangkok.

    Lily n’était cependant pas une jeune femme ordinaire.

    Elle avait étudié les arts martiaux dans sa Thaïlande natale en conjonction avec le tir à l’arc. Lancer des couteaux, ou tout simplement quelque chose de pointu, était la seule façon de faire ce qu’elle voulait parce qu’elle ne pouvait pas pratiquer le tir à l’arc dans son appartement d’abord à Bangkok et maintenant à Londres. Lily était encore étudiante en médecine, mais avait réussi à obtenir une place dans le Grand Hôpital pour enfants de la rue Osmond pour un terme de deux ans.

    Il ne lui restait maintenant qu’un an.

    L’anglais que Lily parlait et comprenait avait été bon depuis l’école et l’étude de la médecine signifiait qu’elle devait lire beaucoup de livres médicaux en anglais. Elle avait également décidé de parfaire encore plus son anglais en lisant le périodique le « Sunday Times » du début à la fin chaque semaine. Aujourd’hui, elle avait lu sur les présumés réseaux de pédophiles qui opéraient apparemment sur le « Dolphin Square », certains orphelinats et foyers pour enfants ainsi que les hôpitaux dans tout le pays.

    Margaret Thatcher et Jimmy Savile reçoivent deux couteaux à viande dans la tête pour une quatrième fois. Ils avaient été martelés durement et vibraient encore de la férocité avec laquelle ils avaient été transpercés.

    Dimanche était le seul jour où Lily savait qu’elle serait libre chaque semaine, alors aujourd’hui elle était encore dans son pyjama de jeune fille. Elle avait également droit à un deuxième jour de congé par semaine, mais parfois elle préférait prendre deux demi-journées et d’autres fois elle ne faisait que travailler. Lily n’avait pas vraiment beaucoup d’usage pour le temps libre. Elle ne s’était toujours pas fait d’amis proches à Londres, même si parfois elle était allée pour une soirée avec ses collègues de travail et d’étude.

    Lily ne voyait aucun problème avec cette situation cependant car elle avait été une jeune femme solitaire depuis que son soi-disant « oncle » avait commencé à abuser d’elle quand elle avait seulement onze ans, il y a de cela près de la moitié de sa vie maintenant. De surcroît elle adorait son travail et les enfants qu’elle rencontrait. Lily était une jeune femme plutôt petite et menue et pouvait facilement passer pour une toute jeune fille si elle le voulait. En fait, beaucoup d’enfants à l’hôpital croyaient, d’abord en la voyant et avant de la connaître, qu’elle était une patiente déguisée en infirmière, même si en fait elle était une étudiante en médecine.

    Lily lance les six couteaux sur les six photographies une fois de plus, puis elle retourne son attention sur le long article portant sur l’abus et la violence envers les enfants dans divers établissements.

    L’article citait des cas présumés durant les années 70 et 80, mais Lily n’était pas née avant 1993 et les noms mentionnés ne signifiaient rien pour elle. Les seuls politiciens dont elle avait entendu parler en grandissant était Margaret Thatcher, Tony Blair et George Bush, qui, elle savait, n’était pas Britannique. Maintenant, elle connaissait Cameron, Osborne, Clegg et Miliband. En fait, leurs photographies étaient sur le mur, bien qu’elle soit consciente que certains d’entre eux étaient encore à l’école lorsque les abus ont eu lieu. D’autres, des participants soupçonnés ou, au mieux, des facilitateurs peu judicieux étaient déjà morts, et pourtant plusieurs autres attendaient de mourir dans les maisons de soins infirmiers ou des institutions mentales, inconscients du scandale qui se brassait au sein du grand public à l’extérieur.

    Lily ramasse son IPod et appelle les divers emplacements mentionnés dans l’article du « Sunday Times. » D’abord l’hôpital de « Stoke Manderville » où une personne nommée Jimmy Savile, maintenant mort, avait effectué beaucoup de ses crimes d’abus; puis ensuite « Dolphin Square », à « Pimlico » au cœur du « Westminster » de Londres dans l’ouest; « Elm Guesthouse » dans le sud-ouest de Londres; et enfin « Grafton Close », une maison pour enfants, à « Richmond-upon-Thames. »

    Les enquêtes menées par les diverses forces de police, dont la police métropolitaine de Londres est l’opération « Fairbank », l’opération « Midland », l’opération « Fernbridge » et l’opération Yewtree. Mais elles étaient encore des mystères pour Lily. Donc, elle voulait en apprendre davantage à leur sujet.

    Il était presque onze heures lorsque finalement Lily arrête sa lecture des diverses allégations d’abus. Elle sent sa tête chanceler et elle se sent nauséeuse. Les souvenirs qu’elle avait toujours tenté de pousser hors de son esprit avaient refait surface et elle n’aimait pas les revivre.

    Lily, alors retire son pyjama, ouvre les fenêtres de la porte française de sa véranda au quatrième étage et se tient toute nue dans le soleil d’été alors qu’elle reprend ses esprits et commence des exercices d’échauffement de Tai Chi, avant de passer au karaté « Kyokushinkai », beaucoup plus agressif qu’elle avait étudié à Bangkok en tant que sport de contact complet. Lily était une jeune fille menue et légère, mais très rapide et forte et de nombreux adversaires avaient fait l’erreur de la sous-estimer.

    Après sa séquence de karaté, Lily se sent beaucoup plus à l’aise. Elle recueille les six couteaux et les jette vers les images en lambeaux une dernière fois. Ensuite elle met les couteaux et les photos dans la poubelle et se fait couler un bain.

    Lily cherchait toujours le réconfort dans un bain moussant bien chaud; c’était là qu’elle effectuait la majorité de ses contemplations les plus productives.

    Lily avait espéré que ses jours sombres de folie à Bangkok, deux ans plus tôt étaient derrière elle. Elle avait oublié combien d’hommes, des présumés pédophiles, elle avait tué bien qu’elle puisse se souvenir de chaque cas en grands détails si elle le voulait. Elle ne le voulait jamais pourtant. Il y avait eu plus que dix hommes et ceci était bien assez pour une toute jeune femme à faire face bien que ses victimes eussent toutes méritées leurs destins fatidiques.

    Cependant, l’Angleterre n’était pas le pays natal de Lily et alors elle pouvait prétendre que les abus ici maintenant ne méritaient pas son attention. Certainement, les britanniques règleraient leur propre désordre. Oui, certes, elle pouvait adopter cette approche et rester en dehors de tout cela. Cette pensée ne dure qu’une minute car Lily sait fort bien comment les riches et les puissants pouvaient littéralement s’en tirer dans sa Thaïlande. Et de plus, n’était-il pas vrai que Nick, le témoin principal dans ce scandale à Londres, ainsi que plusieurs officiers de la police métropolitaine avaient laissé entendre que des évènements similaires se passaient ailleurs en Angleterre?

    Comment Lily pouvait-elle choisir de ne rien faire quand elle avait le pouvoir de faire quoi que ce soit, même si illégalement? Elle pourrait ainsi aider à redresser l’équilibre, si elle se sentait assez forte pour le faire. À Bangkok, Lily brûlait de rage. Maintenant, elle se sentait juste en colère, elle était plus âgée et plus en mesure de contrôler son tempérament. La pratique des arts martiaux l’avait beaucoup aidé à cet égard.

    Cependant, elle pouvait encore choisi d’agir, et qui sait? Être optimiste face au problème pourrait même la rendre plus efficace et moins susceptible de se faire capturer en flagrant délit.

    Personne n’avait touché Lily depuis qu’elle avait emménagé à Londres. Elle était toujours officiellement la petite amie de Ron, mais ce dernier était à Bangkok et aucun d’entre eux ne s’attendait à ce que l’autre demeure fidèle, bien qu’ils se contactent régulièrement sur « Skype » et leurs conversations se terminaient toujours par un « je t’aime. » Ron lui avait même envoyé sa part de son allocation de ses parents, de sorte que Lily était libre de soucis financiers et pouvait se concentrer uniquement sur ses études. Mais ceci était du superflu parce que Lily n’était certes pas pauvre. Elle avait volé beaucoup d’argent et de bijoux des hommes qu’elle avait libéré de leur existence pécheresse pour commencer une nouvelle vie et ainsi présenter leurs excuses honorables.

    Lily ne pouvait cependant pas dire ce dernier fait à Ron qui savait déjà que Lily avait hérité plus de dix millions de Bahts de sa mère et ce montant était beaucoup d’argent pour Ron et sa famille.

    Lily vivait plutôt parcimonieusement, non pas délibérément mais juste parce que c’était dans sa nature. Elle prenait des autobus pour se promener, elle ne sortait pas beaucoup, elle n’avait aucun désir d’acquérir une voiture même si les Britanniques roulaient sur le côté gauche de la route tout comme les Thaïlandais et qu’elle aurait pu apprendre la conduite automobile très rapidement.

    Les seules extravagances de Lily étaient son appartement, sa vaste garde-robe de costumes assortis et sa collection de maquillage. Elle aimait bien les beaux vêtements et elle insistait à vivre sa vie dans une environnement confortable et la cotisation de Ron payait pour la majeure partie de son loyer de toute façon.

    Lily prévoyait que dans quinze mois, elle retournerait à Bangkok, qu’elle emménagerait avec Ron, qu’elle passerait les examens de médecine avant de chercher un emploi. Ron insisterait que ce soit à Bangkok, près de ses parents, où il avait vécu toute sa vie. Lily ne voyait aucun inconvénient avec cela car elle n’avait pas parlé aux parents de Ron depuis les funérailles de sa propre mère.

    Cependant, ceci ne se produirait que dans un an. Pendant ce temps que faire?

    Lily savait au fond d’elle-même qu’elle ne pouvait pas laisser la situation d’abus des enfants continuer. Ce n’était absolument pas une option. Elle méprisait sa propre famille parce que cette dernière n’avait rien fait lorsqu’elle fut elle-même abusée, même si sa famille avait toujours affirmé qu’elle ne s’était aperçu de rien. Lily ne pouvait toujours pas croire que personne dans son entourage n’avait pas remarqué qu’elle était devenue plutôt « calme », troublée et nerveuse devant le fait d’être laissée seule avec son « oncle » perfide. Cela était inconcevable pour Lily ainsi que l’idée qu’elle pouvait vivre avec elle-même si elle ne pouvait pas remédier à la situation.

    Mais quoi faire?

    Bien que la peau des doigts de Lily soit devenue depuis longtemps ridée, elle fit couler encore plus d’eau chaude dans la baignoire.

    Il semblait pour Lily que la différence entre la situation qu’elle avait vécue à Bangkok et celle qu’elle envisageait à Londres résidait surtout dans sa connaissance de la région. Elle allait souvent de la maison au travail et aux magasins durant la dernière année mais elle ne connaissait pas le reste de Londres comment elle connaissait Bangkok. De surcroît, l’article qu’elle avait lu, avait mentionné des pédophiles homosexuels alors qu’à Bangkok elle s’était concentrée sur les hommes qui aimaient les jeunes filles. À part ces deux différences, Lily considérait qu’elle pourrait adapter ses vieilles tactiques aux nouvelles circonstances sans trop de difficultés.

    C’est alors que Lily s’arrête pour se demander si ses compétences de maquillage considérables pourraient l’aider à se faire passer pour un garçon. Elle n’en était pas certaine, mais prit le temps de s’assoir dans la baignoire pour contempler son visage dans le miroir embrumé. Elle commença à penser à ce que les jeunes garçons ressemblaient, mais elle n’était pas convaincue qu’elle pourrait se faire passer pour l’un d’eux. C’est alors qu’une idée la frappe de plein fouet. Lily pouvait toujours se faire voir comme un dame-garçon passable – donc un travesti.

    Cette contemplation amène Lily à continuer sa rêverie en pensant à des déguisements, des uniformes et finalement à des armes qu’elle pourrait utiliser.

    L’utilisation de brochettes aiguisées avaient été extrêmement efficaces à Bangkok et pourraient être utilisées à nouveau, mais il demeurait que c’étaient des armes efficaces à une portée limitée seulement et les autorités britanniques pourraient fort bien établir un lien entre leurs utilisations ici et à Bangkok. Lily considère alors qu’elle pouvait lancer des armes, ce qui mettrait plus de distance entre elle et sa cible. Elle était persuadée qu’elle pouvait frapper un homme de six à neuf mètres de loin. Tout étant toutefois qu’elle devait avoir de bons missiles et encore plus de pratique de sa part, mais Lily estimait qu’elle pourrait facilement tripler la distance avec un arc et être encore plus précise.

    La difficulté la plus évidente pour Lily en ce moment était de mettre la main sur des armes sans attirer l’attention sur elle-même. Elle n’était pas une londonienne typique, peu importe ce que cela implique pensait-elle, malgré le fait qu’elle ne se sentait pas comme une londonienne de toute façon. Lily savait que ses ruses fonctionnaient mieux quand elle était en mesure de se détendre et croire elle-même ce qu’elle voulait faire croire aux autres.

    C’est alors que Lily se lève lentement et retire le bouchon de la baignoire avec son pied, puis, ensuite, se rince avec l’eau froide de la pomme de douche, essuie le miroir avec une serviette et étudie son corps reflété par le miroir.

    Aucun problèmes encore, se dit-elle. Elle jugeait qu’elle pourrait même se faire passer pour un jeune garçon.

    Lily assèche sa peau, couvre son corps de poudre de talc dans le vieux style thaïlandais et applique de la crème ainsi que son huile de jasmin qu’elle aimait tant sur son visage, ses mains, ses bras et le cou comme à son habitude, puis elle s’enveloppe dans une grande serviette de bain et retourne à sa salle de séjour.

    Avant même d’avoir la chance de prendre un café sur la véranda pour profiter de l’été britannique qui, disait-on était très chaud mais était en fait le même que l’hiver thaïlandais, Lily sait déjà ce qu’elle allait faire cet après-midi. Si elle accomplissait ce geste, elle savait fort bien ce qu’elle ferait inévitablement dans un proche avenir, aussi indéniablement que « B » suit « A » et deux suit un.

    Lily enfile donc ses vêtements plutôt ternes de type étudiant afin de ne pas se faire démasquer et part faire des emplettes.

    Le train venait de démarrer, était en mouvement et la destination était inévitable pour Lily.

    La première chose que Lily voulait faire était de trouver un magasin de type bricoleur, alors elle charge une application sur son IPhone et le laisse chercher le magasin le plus proche. Un taxi ensuite l’emmène à quelques mètres du magasin en question.

    Lily prend une profonde respiration et se dirige d’un pied résolu vers le petit magasin.

    « Salut, dit-elle en ne tentant pas de cacher son accent asiatique. Je veux faire des modèles de plâtre pour ma famille pour la bonne chance, mais les têtes tiennent à tomber. Avez-vous de la tige en métal pour mettre à l’intérieur des têtes, par hasard?

    — Oui Mademoiselle. Nous en avons plusieurs diamètres en stock, lequel désirez-vous avoir? » Le vendeur pointe aimablement vers une étagère contenant ce qui semblait être des tringles en acier inoxydable derrière et sous le comptoir.

    « Euh, je crois six millimètres.

    — Certainement, Mademoiselle, combien? »

    Lily croyait que ces tringles était d’un mètre de long.

    « Euh, trois, s’il vous plaît. Euh, comment dites-vous? Je suis ici aussi pour les vacances et n’ait pas les outils pour la coupe. Avez-vous?

    — Non, Mademoiselle, je suis désolé, nous attendons la livraison, mais il y a un marchand « Jewson » de matériaux de construction à quelques deux-cents mètres d’ici si vous tournez vers la droite. Ils auront des appareils d’aiguisage, des scies à métaux ou tout ce dont vous pouvez avoir besoin ».

    Lily paie la facture et se rend au prochain magasin tel que mentionné. Elle se sent heureuse que son premier achat ait été aussi facilement.

    Chez « Jewson », Lily prend le temps pour bien regarder autour d’elle. Elle savait ce qu’elle voulait, mais elle ne savait pas encore la forme sous laquelle sa création terminerait.

    Lily se met alors à peser des clous de 150 millimètres dans sa main, mais elle

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